S’amuser avec les traînées d’étoiles

J’ai toujours pensé que les traînées d’étoiles prenaient des heures, beaucoup de matériel technique, beaucoup de connaissances sur le ciel nocturne et la télémétrie astro pour obtenir un résultat vraiment cool. Donc je n’ai jamais essayé, jusqu’à maintenant. J’ai récemment pris ma toute première photo de traînée d’étoiles et il y avait aussi un vieux bus peint en clair. Voici ce que j’ai fait.

Comment tout s’est passé

J’ai récemment eu l’occasion de participer à un atelier de photographie de trois jours avec Levin Barret de Rare View Photography au magnifique lac Tyrrell en Australie. J’y suis allé plusieurs fois auparavant, mais je n’ai jamais eu l’occasion de capturer la Voie lactée à cause du temps et autres. Lors de ce voyage, Levin a tout prévu et le temps était parfait. Peut-être pas brillant pour le lever et le coucher du soleil, mais ciel clair pour Astro.

Nous étions près de 20 dans ce groupe. J’ai également pu jouer avec un Sony A1, un objectif 14mm f/1.4 et le Sony A7RV et un objectif 16-35mm f/2.8 FE GM, merci à Sony d’avoir sponsorisé l’événement. Lors de notre première soirée, nous avons capturé des images droites de la Voie lactée. La deuxième nuit était des traînées d’étoiles.

Paramètres

En ce qui concerne les traînées d’étoiles, nous avons eu une séance matinale intensive pour tout savoir sur leur capture. Ensuite, nous avons eu une leçon pratique le soir. Nous avons appris que 20 poses de 3 minutes ou dans mon cas 120 poses de 30 secondes suffisaient pour obtenir une belle traînée d’étoiles.

Nous avons également composé notre image avec un vieux bus abandonné au premier plan, qui a été éclairé par des lumières LED douces pour ajouter de l’intérêt à notre photo.

Je suis revenu à mon ancien Sony A7RIII et à mon objectif Tamron 28-75 mm pour la nuit, car j’étais super à l’aise de travailler dans le noir avec cet équipement. J’ai utilisé ma focale de 28 mm (en mode portrait) pour capturer le bus et la voie lactée. ISO1250, f/2.8 et clichés de 30 secondes. Le bus était de 28 mm (ne bougez pas du tout l’appareil photo) f/5.0, ISO160 et 10 secondes.

Obtenir les images

Essentiellement, nous sommes restés (ou assis) dans l’obscurité pendant quelques heures, d’abord pour capturer notre traînée d’étoiles, puis pour «peindre à la lumière» le vieux bus. Nous nous sommes alignés avec le pôle Sud (qui est en fait invisible en Australie, contrairement aux États-Unis), donc c’était un peu délicat, mais nous avons essentiellement fait une intersection entre la Croix du Sud et les deux points les plus brillants, juste en dessous.

Je suis sûr que vous pouvez trouver des vidéos pertinentes et publier sur COMMENT trouver le bon pôle pour l’endroit où vous vivez. Vous pouvez acheter des traqueurs d’étoiles et du matériel coûteux pour trouver tout cela. Notre approche était assez proche, c’est assez bon… et c’était le cas pour beaucoup d’entre nous. Heureusement, Levin était sur place pour aider.

Une fois que vous avez votre pôle et quelque chose d’intéressant au premier plan (rochers, arbres, vieux bus), définissez votre composition et trouvez votre objectif. Aussi délicat. J’ai découvert Bright Monitoring, je n’avais jamais entendu parler de cette fonction sur mon équipement Sony auparavant. GRANDE victoire lors de ce week-end. Cela m’a permis de trouver une étoile brillante et de faire la mise au point dessus en mode manuel, avec Peak Assist activé. Changeur de jeu total pour moi.

Appareil photo

Pour ma véritable traînée d’étoiles, j’ai utilisé mon Sony A7RIII, mon objectif Tamron 28-75mm, mon trépied et j’aurais dû utiliser mon vélomètre… Je ne l’ai pas trouvé ! Alors… ce que j’ai fait, c’est régler mon appareil photo sur un obturateur de 30 secondes et appuyer sur le déclencheur 120 fois en une heure ! Pas la chose la plus facile à faire au monde. J’avais tellement froid et engourdi (je n’étais pas habillé aussi bien que j’aurais pu l’être avec des thermiques), mais j’avais mon chapeau et ma veste. Il fait froid dans l’outback en mai. Alors leçon apprise, préparez-vous.

Trucs et astuces

• Assurez-vous que tout votre équipement est prêt et à portée de main (et qu’il fonctionne)
• Assurez-vous que votre batterie est pleine et emportez une pièce de rechange (la batterie de quelqu’un est morte aux 3/4 pendant la prise de vue – pas moi)
• Assurez-vous que votre carte SD dispose de suffisamment d’espace ou utilisez-en une vide
• Assurez-vous d’être habillé chaudement, thermiques, veste et bonnets, gants, etc.
• Choisissez un bon endroit avec un certain intérêt au premier plan, cela pourrait être un arbre ou un rocher
• Découvrez comment trouver le pôle dans votre région
• Apprenez à utiliser un vélomètre pour ne pas avoir à prendre toutes les photos vous-même !
• Une heure est plus que suffisante pour capturer une superbe traînée d’étoiles, mais si vous en voulez plus, vous pouvez rester plus longtemps… apportez des collations !
• Capturez d’abord votre traînée d’étoiles, puis capturez votre premier plan. L’utilisation de techniques de peinture légère avec des lumières LED est un excellent moyen d’y parvenir. Une fois que vous avez les deux, vous pouvez les mélanger dans Photoshop. Surtout si vous avez un ciel clair, les nuages ​​peuvent se déplacer si vous capturez d’abord votre image de peinture lumineuse.
• Apprenez à utiliser des applications de ciel nocturne comme Photopills ou Photographers Ephemeris pour trouver votre meilleur emplacement à configurer
• Utilisez une bonne torche ou lampe frontale pour trouver votre chemin en toute sécurité dans l’obscurité – ne l’utilisez pas pendant la capture de vos images

Post-traitement

C’était la partie super facile, une fois à la maison, j’ai tout chargé dans Lightroom, sélectionné mes images et ouvert dans Photoshop en tant qu’image en couches et oui c’est GROS. Réglez tout sur le mode Lighten – génial. Ajoutez votre image de premier plan, également en mode Lighten, masquez le ciel nocturne (si nécessaire) et c’est essentiellement fait pour vous. Si vous souhaitez économiser de l’espace, aplatissez l’image en un format tiff ou jpeg beaucoup plus petit. Terminer l’édition dans Lightroom (ou rester dans Photoshop). Si vous avez du bruit, essayez Denoise dans le nouveau Lightroom ou utilisez Topaz Denoise.

Et là, c’est ma toute première traînée d’étoiles… un grand merci à Levin Barrett pour un week-end incroyable et tant d’informations précieuses sur la photographie du ciel nocturne.