Le ministre de l’Intérieur veut s’attaquer aux associations d’aide aux migrants. Bruno Retailleau a dévoilé plusieurs propositions en matière d’immigration, dans le sillage du viol suivi du meurtre de Philippine, retrouvée enterrée au bois de Boulogne le 21 septembre dernier. Le principal suspect dans ce dossier est un Marocain de 22 ans visé par une obligation de quitter le territoire français.

Après cette affaire, le ministre de l’Intérieur a annoncé vouloir prolonger la durée en centre de rétention jusqu’à 210 jours ou encore conditionner la politique de visas à la délivrance de laissez-passer consulaires. Dans la ligne de mire de Bruno Retailleau figurent également les associations intervenant dans les centres de rétention administrative (CRA), où sont placés des étrangers sans titre de séjour en vue de leur éloignement contraint. Celles-ci sont chargées d’apporter une aide juridique et sociale aux personnes retenues, mais le ministre de l’Intérieur souhaite transférer cette compétence à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).À LIRE AUSSI Retailleau veut « expulser plus et régulariser moins » et réclame une loi sur le narcotrafic

« Je considère que le conseil juridique et social aux personnes retenues dans les CRA relève de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, et non des associations, qui sont juge et partie », a-t-il déclaré auprès du Figaro. Ces associations sont souvent accusées de tout faire pour empêcher l’éloignement des étrangers.

Une loi est nécessaire

D’après le quotidien national, un rapport de l’Ofii estime qu’il est possible, à condition d’en passer par la loi, qu’il récupère l’assistance juridique des migrants, qu’il confierait à un magistrat. « L’aide juridique dans les centres de rétention a pour but de permettre à celui qui a une obligation de quitter le territoire de faire valoir un droit à rester en France qui aurait pu, jusque-là, échapper au juge ou à l’administration », explique le directeur de l’Ofii, le préfet Didier Leschi, auprès du Figaro, qui rappelle qu’« en Europe elle n’est pas spécialement confiée à des associations ».

Et d’affirmer : « Tout l’enjeu du débat, c’est la confusion que certaines associations ou leurs salariés ont introduite en confondant aide à l’exercice d’un droit et contestation militante de la légitimité des retours contraints, si ce n’est du droit d’État à maîtriser ses frontières. »

Bruno Retailleau, qui a fait de la lutte contre l’immigration son cheval de bataille, a aussi annoncé son intention de rétablir un délit de séjour irrégulier et de renforcer les contrôles aux frontières, « notamment sur des points névralgiques ».

Tiny Things, c’est ainsi que je l’appelle, car tout le monde n’a pas d’objectif macro, mais tout le monde peut se rapprocher et montrer les détails. J’ai choisi cela car nous avons reçu le tout nouvel objectif macro Tamron 90 mm cette semaine, et je suis allé dans le jardin pour essayer de prendre des photos macro amusantes – à main levée ! C’est un défi.

Si vous n’avez pas d’objectif macro, ce n’est pas grave, il suffit de trouver un sujet, de vous rapprocher, de repérer les détails. Il existe de nombreux articles sur notre site Web sur la macro ou le gros plan – Prenez une tasse de thé, lisez, prenez votre appareil photo et fabriquez le vôtre.

Mise au point manquée sur cette petite abeille, ci-dessous, mais j’adore les petits détails sélectionnés par l’objectif ! Tenir la main de près, grande ouverte, c’est dur !

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Une enquête pour viol et homicide a été ouverte à Paris après le meurtre de la jeune étudiante Philippine, dont le suspect, interpellé mardi 24 septembre en Suisse, est un Marocain visé par une obligation de quitter le territoire. Le profil du suspect – âgé de 22 ans et déjà condamné pour viol – en instance d’expulsion a suscité de vives réactions, notamment à l’extrême droite où certains ont évoqué un « prédateur importé ».

Des réactions vivement critiquées par Sandrine Rousseau, députée écologiste, qui accuse le Rassemblement national d’une « récupération » politique. « Ce féminicide mérite d’être jugé et puni sévèrement. L’extrême droite va tenter d’en profiter pour répandre sa haine raciste et xénophobe », a-t-elle écrit sur X mercredi 25 septembre. Des propos qu’elle a justifiés au micro de France Inter jeudi matin. « J’ai commencé en disant que c’était un féminicide et qu’il fallait le punir sévèrement. Mais je suis inquiète par le fait que l’extrême droite utilise des faits divers comme ça pour en faire un sujet de société », a-t-elle expliqué.

« Quand j’entends que le sujet, c’est l’OQTF, je m’inquiète que nous n’ayons pas une espèce de considération sur le fait que ce type est dangereux […] et que, s’il avait été dans un autre pays, il aurait mis tout autant en danger d’autres femmes », précise-t-elle.

« Le procès de Mazan n’émeut pas l’extrême droite »

Après la mort de Philippine, retrouvée enterrée au bois de Boulogne, plusieurs responsables politiques, de droite comme de gauche, ont mis en cause « la chaîne pénale et administrative », jugeant que le suspect n’aurait pas dû être libéré avant l’obtention du laissez-passer permettant son expulsion vers le Maroc. Des personnalités de l’extrême droite y ont aussi fait un lien avec l’immigration. « Quel est l’intérêt de garder chez nous un étranger qui viole nos lois et agresse nos enfants ? » a notamment questionné le porte-parole du Rassemblement national, Laurent Jacobelli, sur son compte X.

« Il y a quelques mois, on a arrêté en France un des dix plus grands pédocriminels du monde. Il s’appelait Mathieu, il était proche de Bordeaux. Pour autant, ça n’a pas du tout ému l’extrême droite. […] La question des femmes se résout à dire et porter le message que les femmes sont en danger à cause des immigrés, à cause des personnes sous OQTF, ce qui n’est pas vrai », a déploré Sandrine Rousseau.

À LIRE AUSSI Meurtre de Philippine : l’effrayant mais ordinaire parcours du suspect L’élue écologiste a également cité le procès dans l’affaire des viols de Mazan, qui, selon elle, « n’émeut pas l’extrême droite ». Depuis quatre semaines, Dominique Pelicot est jugé, avec une cinquantaine de personnes, devant la cour criminelle du Vaucluse pour avoir drogué son épouse pendant dix ans, pour la violer et lui faire subir des viols par des dizaines d’hommes recrutés sur Internet.

Ce paysage islandais témoigne de la beauté brute des courbes de la nature. Des collines luxuriantes et vallonnées descendent en cascade jusqu’à une falaise spectaculaire, où une cascade plonge dans un gouffre brumeux. Le cours sinueux de la rivière, à peine visible à travers le brouillard, ajoute une autre couche de courbure à la scène.

Le jeu d’ombre et de lumière est particulièrement saisissant, mettant en valeur les formes ondulantes du terrain. La lumière du soleil perce la brume, projetant de longues ombres spectaculaires qui soulignent la profondeur et la dimensionnalité du paysage. L’effet global est celui d’un mélange harmonieux de robustesse et de sérénité, témoignage de la puissance durable des courbes de la nature.

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Scènes de chaos à travers le Liban ce mardi 17 septembre. Des centaines de membres du Hezbollah ont été blessés à travers le pays par l’explosion simultanée de leurs bipeurs, qui a fait huit morts. Des explosions qui ont été attribuées à Israël par le mouvement islamiste libanais.

Israël n’a pas commenté ces explosions, survenues dans plusieurs places fortes du Hezbollah, quelques heures après son annonce du prolongement des objectifs de la guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza à sa frontière nord avec le Liban. Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas contre Israël, la zone frontalière entre Israël et le Liban est le théâtre d’échanges de tirs presque quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l’Iran et allié du Hamas, qui ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils de part et d’autre.

Une source proche du Hezbollah a annoncé mardi que « des centaines de membres » du mouvement « avaient été blessés par l’explosion simultanée de leurs bipeurs », un système de radiomessagerie, dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le sud du Liban et dans la plaine orientale de la Bekaa, lors du premier incident de ce genre en près d’un an. « Huit personnes ont été tuées et près de 2 750 autres blessées », a déclaré le ministre de la Santé libanais, Firass Abiad.

Le Hezbollah a affirmé qu’Israël était « entièrement responsable » de ces explosions et a assuré qu’il allait « recevoir son juste châtiment » à la suite de « cette agression criminelle ».

Suspicion de piratage

Parmi les morts figure une fillette de dix ans, tuée dans l’est du Liban par l’explosion du bipeur de son père, selon sa famille et une source proche du Hezbollah, ainsi que le fils d’un député du mouvement. L’ambassadeur d’Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a été blessé, a annoncé la télévision iranienne. Un correspondant de l’Agence France-Presse dans la Bekaa a vu des blessés affluer en nombre vers les hôpitaux. Un autre dans la ville de Saïda, dans le sud du Liban, a signalé des dizaines d’ambulances arrivant jusqu’aux hôpitaux.

L’impact de ces explosions sur les communications du Hezbollah n’était pas clair dans l’immédiat. Une source proche du mouvement a indiqué à l’AFP que « les bipeurs qui ont explosé concernent une cargaison récemment importée par le Hezbollah de 1 000 appareils », qui semblent avoir été « piratés à la source ». Israël avait annoncé peu avant sa décision d’étendre les buts de la guerre jusqu’à la frontière israélo-libanaise, afin de permettre le retour des déplacés. Les principaux objectifs affichés jusqu’à présent de la guerre à Gaza étaient la destruction du Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, et le retour des otages.

« Le cabinet politique et de sécurité a mis à jour les buts de la guerre, afin d’y inclure le retour en toute sécurité des habitants du nord (d’Israël) chez eux », a déclaré mardi le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou.

Lundi, lors d’une rencontre avec un émissaire américain, Amos Hochstein, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a averti qu’en l’absence de solution diplomatique, « le seul moyen restant pour garantir le retour des habitants du nord d’Israël dans leurs foyers » serait « une action militaire ». Dans ce contexte à hauts risques, le secrétaire d’État Antony Blinken est attendu mercredi en Égypte pour discuter d’une nouvelle proposition de compromis en vue d’un cessez-le-feu à Gaza et d’une libération des dizaines d’otages qui y sont retenus, selon le département d’État.

Le Qatar a affirmé ce mardi que les efforts se poursuivaient pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu.

Zone tampon au Liban

Ce mardi toujours, une frappe israélienne à Blida, à la frontière dans le sud du Liban, a fait trois morts selon les autorités libanaises, l’armée israélienne affirmant avoir tué des membres du Hezbollah. Le mouvement libanais a annoncé des tirs contre des positions militaires dans le nord d’Israël. L’armée israélienne a affirmé que plusieurs drones venant du Liban avaient été interceptés alors qu’ils tombaient dans une zone dégagée. Pour Michael Horowitz, expert géopolitique pour Le Beck, une société de conseil en sécurité basée au Moyen-Orient, « sans cessez-le-feu à Gaza, il n’y aura pas d’accord sur la question de la frontière avec le Liban. Pour Israël, cela veut dire qu’il faudra donc probablement se préparer à une solution militaire, d’autant que la pression monte car des dizaines de milliers d’Israéliens restent déplacés ».

« Il y a un consensus (en Israël) sur le fait qu’une guerre pour éliminer complètement le Hezbollah sera extrêmement difficile, coûteuse et dangereuse car elle peut mener à un embrasement régional. Le but d’une opération militaire serait donc plus limité, notamment celui de créer une zone tampon dans le sud du Liban », a-t-il ajouté.

Cette photo a été prise lors d’une randonnée d’environ 15 km à travers le parc des volcans de La Palma, aux îles Canaries. La randonnée commence près du centre de l’île, depuis le point de départ d’El Pinar, et mène directement vers le sud. Elle passe par d’innombrables cratères volcaniques et vous emmène sur les points de vue les plus élevés.

La photo montre l’océan Atlantique tourné vers l’est. Les formes douces et courbées typiques sont le résultat de l’activité volcanique. Même si la distance peut sembler courte, il est conseillé de prévoir une journée complète.

Le chemin sur le sable de lave est ardu, et pour les photographes, il y a d’innombrables vues à couper le souffle !

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Dimitri Vasileiou • Rédacteur

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