1er juillet 2004 : Paris-Alajuela

Nous prenons l'avion à Roissy pour un départ à 7h40. Escale à Caracas, au Vénézuela (environ 1h30) avant de repartir pour San José au Costa Rica. Nous sommes arrivés à 1h43 du matin heure française. L'avantage de passer par Caracas est d'arriver vers 17h30 (heure locale) au Costa Rica alors que via Miami, l'arrivée se fait vers minuit heure locale (ce n'est pas la même compagnie qui assure le vol...). Après les formalités d'usage (ou vous devez donner une adresse de résidence au douanier), nous récuperons nos sacs sans problème.

A la sortie de l'aéroport, la nuit est déjà tombée ! Il faudra nous habituer à ce changement : le jour se lève vers 5h du matin et se couche vers 18h. Des locaux s'empressent de nous proposer un taxi pour rejoindre le centre ville. Nous expliquons que la course du taxi est comprise dans le prix de l'hôtel que nous avons réservé. Un costaricien appelle finalement un taxi qui nous emmène à travers la ville d'Alajuela à la recherche de notre hôtel.

Remarque : nous avions choisi d'aller sur Alajuela pour éviter la capitale San José. Nous avions envie d'éviter le monde, la pollution (effet parisien ?) pour privilégier l'aspect nature du Costa Rica. Néanmoins, il doit y avoir de beaux musées et parcs à visiter. Nous avions également choisi de réserver un hébergement pour la première nuit. C'est notre premier voyage et comme nous ne parlons pas la langue, nous étions un peu inquiets de débarquer sans adresse.

Nous parcourons la ville pour arriver devant notre hôtel, l'hôtel Pacandé (celui du centre ville, car sur le site, il y en a deux qui sont présentés !) Le site de l'hôtel

Nous sommes très bien accueillis (c'est Adeline qui s'est chargée de la réservation). Nous avons une chambre pour deux personnes, avec ventilateur, salle de bain partagée et 30 minutes d'internet gratuites, pour 25$. Ce prix comprend aussi le trajet aéroport-hôtel. Après une douche, nous sommes rejoints par Adeline et Abdel en provenance du Canada.

2 juillet 2004 : Alajuela-Poas

Nous prenons tous les quatre le petit déjeuner sur la terrasse ensoleillée. Le menu est composé de toasts, fruits frais et café ou chocolat. Nous allons ensuite à la banque pour changer une partie de nos travellers chèques (taux : 436.8).

Repas au Ristaurante Mixto végétariano. Ensuite, nous nous préparons pour aller au volcan Poas. C'est un volcan qui n'est plus en activité, mais qui reste un endroit réputé pour la beauté du lac au milieu du cratère. Nous prenons un premier bus qui nous emmène d'Alajuela à San Pedro. Le dépaysement commence à la sortie de la ville. Après une petite pause sur la place de San Pedro, petit village avant la montagne, nous prenons le deuxième bus. Le chauffeur nous pose directement à notre cabina : Cabinas Lo Que Tu Quieras. On s'installe et on va manger chez notre hôte. De toute façon, c'est un endroit complètement perdu sur la route de montagne qui rejoint le volcan.

Remarque : la plupart du temps, les gens se rendent au volcan par tour opérator de San Pedro où d'ailleurs. Nous avons préféré dormir pas trop loin et faire le reste à pied.

3 juillet 2004 : le volcan Poas

Réveil 6h30. Tout est bouché : galère. Nous sommes à 1500 m d'altitude et la pluie et le vent sont au rendez vous. J'attend que tout le monde se lève pour qu'on décide : nous sommes tout de même à environ 5km du volcan et l'entrée est payante.

Finalement, nous décidons d'y aller. C'est l'occasion de baptiser nos ponchos tout neufs !! Et puis, faut profiter : pura vida comme ils disent ici. Nous mettrons 1h10 pour monter sous la bruine et un peu de vent jusqu'à l'entrée du volcan. Pas de chance : fermé, mais on s'y attendait un peu... Il parait que c'est très beau mais bon, nous ne verrons que la photo de la carte postale. Comme pour toute randonnée en montagne, le temps change vite et il est fortement conseillé d'y aller le matin pour voir le paysage.

Nous redescendons à la cabina pour nous sécher, et aller déjeuner au petit resto juste en dessous (facile à trouver, il n'y a que deux maisons à cet endroit !). Chocolat chaud, toast et marmelade : ça réchauffe...

Notre prochaine étape se situe à La Fortuna. Le trajet en bus se réalise en plusieurs tronçons : après quelques centaines de mètres à pieds, le premier bus nous emmène de Poasito à San Pedro ; le second relie San Pedro à Alajuela. Ensuite, nous prenons un troisième bus pour San José terminal nord.

Remarque : il faut savoir que vous devrez très souvent repasser par la capitale pour vos trajets en bus. Même si cela n'a pas l'air logique au niveau du trajet, vous y gagnerez sûrement du temps car la route sera plus praticable (comme la pan-américaine sud-nord). Les distances sont courtes en kilomètres la plupart du temps mais l'état des routes rend les trajets parfois très longs !

De San José, on reprend un bus en direction de San Carlos. Quel trajet !!! Il nous reste encore un bus à prendre de San Carlos jusqu'à La Fortuna. Arrivée de nuit.
Les locaux connaissent les horaires des bus et viennent à notre rencontre pour nous présenter leurs cabinas. Nous jetons un coup d'oeil sur nos guides puis nous suivons l'un des ticos pour nous arrêter aux Cabinas El Bosquet. La nuit sera chaude, un peu bruyante mais relativement correcte pour le prix négocié.

Remarque : les loueurs de cabinas proposent aussi des tours organisés, ici le volcan Arenal. Parfois, on peut obtenir de meilleurs prix que dans les agences du centre ville...

4 juillet 2004 : la Fortuna

Nous déjeunons au soda La Parada : excellent !! C'est un plaisir d'avoir de vrais fruits frais le matin au déj. Nous faisons un petit tour à la messe, nous sommes ! Le tour de la ville est très vite fait, avec une vue sur le volcan Arenal en prime.

L'une des attractions principales de La Fortuna (après le volcan) est la cascade : Catarata Rio Fortuna. Nous décidons de louer des vélos pour y aller. Le matos est en assez bon état. C'est la boutique au niveau de la rue qui part en direction de la cascade, sur la droite quand vous quittez la route principale... Bon, il ne faut pas oublier ses vitamines car ça monte sur près de 5 km. Du coup, challenge, j'ai réussi à arriver en haut sans poser le pied mais faut s'arracher et il fait chaud ! Si vous choisissez d'y aller à pied 1 h de montée à pied comme en vélo, prévoyez une bonne demi-journée car vous n'aurez pas l'avantage du vélo dans la descente.

Quand vous arrivez au sommet du chemin, vous devez payer l'entrée du "parc". L'entrée est à 6 $ pour les étrangers. Le prix est discutable (c'est assez cher pour aller voir une cascade) mais n'est pas négociable de toute façon.

Remarque : le Costa Rica est le premier pays d'amérique centrale qui profite de sa richesse pour développer le tourisme, donc attirer l'argent. C'est pour cela que toutes ces richesses (parcs, cascades...) sont payantes à l'entrée. Nous, on se dit que si c'est pour l'entretien et la sauvegarde de la biodiversité du pays, c'est pas si mal...

Après avoir payé le ticket, nous entrons dans une partie de forêt tropicale avec un petit sentier escarpé qui descend pendant une vingtaine de minutes au pied de la cascade. On sent la chaleur, la moiteur de l'air mais nous savons qu'il y a la possibilité de se baigner !! La cascade est vraiment magnifique et ça brasse sévère en dessous. On peut se baigner juste quelques mètres plus bas.
Il n'y a pas foule et l'eau n'est pas chaude mais cela fait tellement de bien que nous profitons de cette nage à contre courant avec plaisir.

Nous revenons en ville pour manger après ce petit triathlon (vélo, marche sportive et baignade). Nous choisissons le même soda que ce matin et on tombe sur une diffusion de la finale de l'euro Portugal/Grèce. Nous allons ensuite négocier le voyage de demain pour aller dans le Monteverde.

Notre après midi est consacré à une autre attraction de La Fortuna : les sources d'eau chaude (naturelles ?) du volcan Arenal, qui est encore en activité. Deux centres existent, le Tabacon qui est relativement cher et les Hot Springs. Nous prenons donc un taxi pour nous rendre aux Hot Springs (15 à 20 minutes de trajet de mémoire...)

Entrée : 15$ par personne. Nous allons donc nous tremper dans les différents bains face au volcan. Nous gardons nos sacs avec nous et on nous explique qu'il faut faire le chemin du plus froid au plus chaud. Certains bains approchent les 65° C. Nous sommes restés 3 h au moins, rencontrant deux voyageuses suisses, et ayant le suprème privilège de voir une "mini éruption" du volcan, tout du moins de la lave descendant le long de ce dernier.
Un ticos nous avait dit que vers 18h, il y avait souvent une fenêtre météo qui permettait de voir le volcan sans nuage.... c'est exactement ce qu'il s'est passé ! Après, moins marrant, attaque de moustiques en règle... faut dire que toutes les conditions sont réunies : l'eau, la nuit, l'humidité... A la sortie, nous tentons du stop et un local se charge de nous emmener au centre... moyennant 1000 C (2 euros).

Remarque : moustiques ! Nous avions fait les vaccins d'usage, pris le traitement nivaquine, acheté une moustiquaire et des produits répulsifs. Nous étions un peu inquiets car pendant la saison des pluies, il y a plus de moustiques mais en fait ça se passe bien. Les seuls qui pourraient transmettre la maladie (dengue ou paludisme) piquent la nuit tombée... il suffit donc de bien se protéger, de dormir sous la moustiquaire et de se détendre...

Nous mangeons le soir à notre soda habituel La Parada, en face de l'église : il nous plait vraiment bien !! Une petite averse de 10' sinon il a fait beau avec quelques nuages quand même l'après midi. Nous redormons à El Bosquet (ils nous avaient changé le ventilo et réparé la moustiquaire de fenêtre à notre demande le matin).

5 juillet 2004 : La Fortuna-Santa Elena

Réveil : 6h45. On a rendez vous à 8h pour le trajet jusqu'à Santa Eléna. Le départ se fera en fait à 8h30. Le trajet se compose d'un premier tronçon en jeep (comme un renault espace avec plus de places assises, de couleur verte souvent marqué "tourismo" ; nous qui voulions voyager incognito !!!).

Nous contournons le volcan pour arriver à un embarcadère devant le lac Arenal. Le deuxième tronçon dure 30' en lancha (petit bateau rempli d'........étrangers avec des sacs à dos !!). Puis, dernier tronçon en jeep "tourismo" et là, attention, c'est du sport car il n'y a plus de goudron !! A priori, le chauffeur a confiance en son matériel et nous parcourons 30 km en 1h, 1h30 dans un dépaysement total par rapport au début du voyage.

Remarque : les ticos connaissent les horaires des bus, jeep et donc attendent les touristes pour leurs proposer leurs cabinas. Nous avons souvent fait le choix de chercher un peu avant d'accepter, en regardant les adresses que nous avions sur le guide ou que nous avions prises sur internet.

Nous arrêtons notre choix sur Tina's casitas : très sympa ! Nous avons mangé au soda La Central : bon, pas très cher mais avec la porte ouverte sur les gazs d'échappement. L'après midi est consacré à la préparation de l'itinéraire des jours suivants. Santa Héléna possède une attraction très prisée : la canopée. On peut donc réserver un skywalk (parcours dans la canopée via des ponts suspendus) et un skytreck avec un parcours dans les branches sur tyroliennes. Une fois la réservation faite, nous allons prendre nos tickets pour le trajet de demain. Il ne faut pas trop attendre pour être sûr d'avoir de la place dans le bus car il n'y a pas beaucoup de départs pour Montézuma dans la journée.
Nous trouvons aussi un internet café "le Pura Vida" : musique d'ambiance, thé ou café offert, jeu d'échecs à disposition pour attendre son tour... et connexion rapide !

Nous mangeons au Manvilla en face du soda La Central un poisson frites délicieux ! Puis nous rentrons sous une petite pluie fine pour aller payer Tina : 30 $ pour 2 pour le skywalk. En plus, elle prend les travellers : cool !

6 juillet 2004 : la rain forest

Réveil : 7h15. Déjeuner rapide juste au dessus de la cabina. Ensuite, nous faisons en jeep (vous savez, les turismo....)le trajet vers la réserve de Santa Eléna. A l'entrée, nous donnons nos réservations faites par Tina. Impressions du walk : nous l'avons fait en 3h en marchant vraiment tranquillement (ça peut aisément se faire en 2h). On se retrouve au dessus de la canopée, sur un parcours de 3 km environ, avec 8 ponts suspendus. C'est vraiment dépaysant et reposant comme endroit. Nous ne verrons malheureusement pas d'animaux mais beaucoup de végétation.

Adeline et Abdel ont pris le treck avec la compagnie Salvatura. Le duo skywalk/skytreck coûte 45 $ par personne. Après les ponts, vous parcourez 14 câbles avec en prime un tour de liane (nouvelle attraction). Le seul hic : groupe de 34 personnes, donc c'est un peu l'usine et on attend beaucoup.
Après ces réjouissances, nous retournons au café internet pour graver nos photos. Vous achetez des CD vierges au supermarket, vous prenez le poste 4, y'a un graveur, néro et prise usb.

Attention, seuls quelques café internet dans les grandes villes ont des postes équipés de graveur et d'un programme de copie.

Petite sieste d'1h30 et nous allons manger dans la pizzeria de la rue principale : pizza, jus de fruit frais (fraise) délicieux et un café.

7 juillet 2004 : Santa Elena-Montezuma

Réveil : 5h. Départ du bus pour Montezuma à 6h. C'est une magnifique route défoncée sur laquelle s'engage le bus, complètement bondé. Faut arriver tôt pour être assis ! Comme nous l'avions vu dans une autre site, c'est bien le sosie de Freddy Mercury qui conduit le bus : impressionnant. On arrive après 3h de route à Puntarenas. Ce n'est pas une ville bien réputée...
Il faut prendre un taxi pour rejoindre l'embarcadère du ferry. Nous attendons le départ dans un soda en face de l'arrêt du taxi : nul et pas sympa, on passe ! Le trajet durera 1h20, et c'est vraiment très long !!

Dès la descente du ferry, il faut s'embarquer dans le bus qui nous attend pour aller à Montézuma. La route est encore magnifiquement défoncée et il nous faut 2h pour arriver. Il fait chaud, malgré la présence de l'océan pas loin... Le paysage est une nouvelle fois complètement différent.
Il faut donc 8 h de trajet pour aller de la canopée jusqu'à l'océan : cela fait une bonne journée de transfert.

Petite galère pour trouver un hébergement. Finalement, ce sera l'hôtel Moctezuma appelé aussi hôtel Montezuma, en face de l'arrêt du bus avec vue sur l'océan. Nous voulions nous baigner, mais les courants sont dangereux à cet endroit.

Nous décidons d'aller voir une cascade pas loin. Au bout d'un kilomètre, nous nous prenons une averse tropicale sur la tête : petite douche improvisée...! Le soir, Adeline et Abdel nous invitent au restaurant Moctezuma : soirée spaghetti.


Conception du site : Olivier. Textes et photos : Fabienne et Olivier.

Début de création du site : le 1/03/2005.